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L’art : valeur refuge ?

par La rédaction - le 17/06/2021

Le marché de l’art fait preuve de vitalité et les records de vente pleuvent. Les promesses de plus-values potentielles sur le marché de l’art contemporain, locomotive du secteur, mais aussi sur les autres segments du marché sont attractives pour les investisseurs.

La crise de la Covid-19 a dopé l’épargne des français. Avec la pandémie qui a considérablement freiné la consommation entre mars 2020 et mars 2021, les Français ont épargné environ 142 milliards d’euros de plus qu’en temps normal, d’après la Banque de France. Alors qu’on ne connaît pas encore toutes les conséquences économiques de la crise, il peut être difficile de trouver des actifs sûrs dans lesquels investir ces liquidités.

Pour les investisseurs en quête de diversification et de placement plaisir, le marché de l’art peut constituer un réservoir d’actifs attractifs. Les derniers résultats semblent donner raison aux ceux pour qui l’art fait figure de valeur refuge.

Les collectionneurs fortunés plébiscitent l’art contemporain 

Au printemps, l’art contemporain –  premier moteur de croissance du marché de l’art – a confirmé son dynamisme. Les ventes de mai de Christie’s et Sotheby’s à New York ont enchainé les enchères record. Ces résultats ont démontré la profondeur du marché de l’art contemporain et l’appétence pérenne des collectionneurs les plus fortunés pour ces actifs.

Si plus d’une dizaine d’artistes ont battu leur record, c’est une toile de Jean-Michel Basquiat de 1983 – une vanité monumentale sur fond rouge présentée pour la première fois en public à Paris lors de l’exposition à la fondation Louis Vuitton – qui restera dans les annales. Estimée environ 50 millions de dollars, la toile s’est envolée à 93,1 millions de dollars.

 De belles plus-values potentielles

Loin de représenter des actifs spéculatifs, la cote de ces œuvres progresse depuis plusieurs décennies. En 2020, en pleine pandémie, une toile de Basquiat de 1982 –Boy and Dog in a Johnnypump– s’est vendue plus de 100 millions d’euros. Surtout en 2017, Untitled Skull de 1982, a été adjugée à 110,5 millions de dollars après avoir été  achetée 19.000 dollars en 1984 chez Christie’s.

Si le peintre a toutes les faveurs des collectionneurs, cette progression correspond à une tendance de marché. En 20 ans, le prix moyen d’une œuvre contemporaine a triplé passant de  7.430 à 25.140 dollars, d’après les chiffres de la 24e édition du rapport d’information Artprice sur le marché de l’art.

Une tendance généralisée

Les autres marchés enregistrent également de très beaux résultats. La palme de la plus belle enchère revient à une œuvre du 20e siècle, une peinture de Picasso de 1932 – Femme assises près d’une fenêtre – adjugée par Christie’s le 13 mai à 10,4 millions de dollars. Aucune œuvre n’avait franchi la barre des 100 millions de dollars depuis le record atteint par une des peintures de la série des Meules de Claude Monet, adjugée 110,7 millions de dollars à New York en mai 2019 par Sotheby’s. Autant de poids lourds et de valeurs sûres des marchés des 19eet 20e siècles.

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