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Santé : les programmes des candidats à la présidentielle

par La rédaction - le 24/02/2017

Focus sur quelques propositions phares des candidats aux élections présidentielles en matière de santé : lutte contre les déserts médicaux,  réforme de l’hôpital et médecine libérale

On en sait désormais un peu plus sur les propositions santé des candidats aux élections présidentielles de mai prochain.

Lutter contre les déserts médicaux

Pour lutter contre la désertification, le candidat républicain mise sur la formation et envisage de régionaliser le numerus clausus et les épreuves classantes pour coller aux besoins des territoires en matière de présence médicale.

Il compte également sur le développement des maisons médicales et des structures d’urgences pour les premiers soins. Emmanuel Macron parie quant à lui, aussi sur l’exercice regroupé pour les médecins et prône l’ouverture du numerus clausus et les partenariats entre médecine de ville et hôpital. Jean-Luc Mélenchon prône un service public de proximité et la création d’un corps de médecins généralistes fonctionnaires. Il propose également de multiplier les centres de santé, combinant médecins généralistes et spécialistes, dans lesquels officieraient des médecins publics, fonctionnaires.

Benoit Hamon entend quant à lui s’attaquer aux déserts médicaux en conditionnant le conventionnement des médecins à « l’installation dans une zone qui n’est pas déjà surdotée. ». Il propose également la création d’une Mission nationale d’accès aux soins pour informer, coordonner et faciliter l’installation des médecins dans les zones en demande. Il compte aussi encourager le développement de maisons de santé pluridisciplinaires rassemblant des médecins libéraux, appuyés pour les tâches administratives par un gestionnaire des fonctions support.

Marine Le Pen opte pour le relèvement du numerus clausus afin de former plus de médecins et pour un stage d’internat dans une zone désertifiée.

Réformer l’hôpital

Le candidat socialiste veut s’attaquer au l’hôpital public en s’attaquant notamment à la tarification à l’acte. Emmanuel Macron entend décloisonner les relations entre le public et le privé et revoir la tarification à l’acte. Le candidat républicain souhaite plus d’autonomie pour les hôpitaux publics. Il prévoit de transformer les groupements hospitaliers de territoire (GHT) en groupements de santé de territoire (GST) pour les ouvrir au maximum aux cliniques privés et aux médecins libéraux et faciliter ainsi la coopération de tous les professionnels de santé au service des patients. Enfin, la création d’un label « Hôpital France » permettrait de mieux valoriser et mieux exporter l’ensemble des savoir-faire hospitaliers français. Jean Luc Melenchon souhaite reconstruire le service hospitalier public en revenant sur la tarification à l’acte et la réduction de lits et de personnel.

Mesure pour la médecine libérale

Jean-Luc Mélenchon envisage de supprimer les dépassements d’honoraires des médecins, dont il estime le coût à 8 milliards d’euros. Benoit Hamon souhaite supprimer les dépassements d’honoraires en secteur II conventionné. Le candidat de droite propose quant à lui d’abroger l’article 83 de la loi Touraine qui impose l’appliquer du tiers payant, « pour ne pas alourdir encore davantage les tâches administratives des médecins et leur redonner du temps médical au service des malades ».

Emmanuel Macron souhaite quant à lui se donner le temps d’évaluer l’impact de cette mesure avant éventuellement de la modifier. Marine Le Pen se donne pour priorité de redonner le goût de l’exercice libéral aux jeunes médecins. Le candidat républicain s’engage résolument sur le front de l’e-santé, puisque son programme prévoit de garantir une offre de téléconsultation sur tout le territoire à la fin du quinquennat, avec un remboursement incitatif des actes de télémédecine par l’assurance maladie qui soit adapté à une prise en charge pluridisciplinaire.

 

 

 

La rédaction

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